lundi 30 juillet 2012

Spin - Robert Charles Wilson



4ème de couverture :

Une nuit d'octobre, Tyler Dupree, douze ans, et ses deux meilleurs amis, Jason et Diane Lawton, quatorze ans, assistent à la disparition soudaine des étoiles. Bientôt, l'humanité s'aperçoit que la Terre est entourée d'une barrière à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite. La Lune a disparu, le Soleil est un simulacre, les satellites artificiels sont retombés sur terre. Mais le plus grave, c'est qu'à la vitesse à laquelle vieillit désormais le véritable Soleil, l'humanité n'a plus que quelques décennies à vivre...
Qui a emprisonné la Terre derrière le Bouclier d'Octobre? Et s'il s'agit d'extraterrestres, pourquoi ont-ils agi ainsi ?

Mon avis :

Voilà qu’encore une fois j’ai voulu suivre la majorité et j’ai été déçue.
Car oui, à en lire les critiques sur ce livre, il serait un « must », une perle de la SF digne des plus grands.
Euh… un « must » de l’ennui mortel je dirais plutôt …
Ce roman est long, très long, le côté SF ne sert que de décor et de prétexte à une histoire banale et sans intérêt entre trois personnes toutes aussi banales et sans intérêt.
C’est dommage, l’idée était originale et la 4ème de couverture est assez alléchante. Et pourtant ça traîne en longueur, il faut vraiment attendre les cent dernières pages pour avoir le fin mot de l’histoire.
J’ai trouvé que ce roman abordait des tas d’aspects intéressants mais en ne faisant que les survoler et tout ça pour s’engluer dans le récit ennuyeux de la vie de trois amis que l’on suit de l’enfance à l’âge adulte avec pour toile de fond cette histoire de bouclier.
Même le côté apocalyptique est bâclé, les réactions des gens face à cette fin du monde si proche sont survolées, le récit reste trop centré sur le personnage principal et en oublie les deux autres, surtout la sœur qui, pourtant, aurait pu amener à une véritable description des élans mystiques et religieux dans ce contexte particulier. De plus, tous les autres aspects possibles des réactions humaines, hormis le suicide, ont été écartés. Quant à la psychologie des personnages, elle est brossée de façon très grossière et peu approfondie.
Je ne sais donc absolument pas ce qu’a voulu faire l’auteur ni où il a voulu en venir. Je suis bien incapable de dégager une « morale » ou même un axe de réflexion suite à cette lecture.
Certains passages scientifiques m’ont agacée, j’ai eu l’impression que l’auteur cherchait à faire de l’étalage de connaissances et à impressionner son lecteur. Le parti pris pro-américain de Wilson est aussi trop voyant, comme par hasard, à chaque fois qu’un lancement de fusées connaît des problèmes, c’est toujours du côté des français. J’ai trouvé que le reste du monde était un peu trop effacé également. Désolée, mon côté chauvin s’insurge !
Donc voilà, je n’ai pas du tout aimé ce roman, long, ennuyeux et surtout aucune profondeur dans les thèmes abordés.
Quand je lis un roman de SF , j’ai besoin de rêver, qu’on me fasse voyager, qu’on me surprenne et qu’on me fasse réfléchir. Et ça n’a pas été du tout le cas ici.


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